La maison natale de Ste. Rita, dont la fenêtre principale donne sur le
"Scoglio", un rocher escarpé qui domine le village et qui fut le lieu
solitaire où elle aimait se retirer pour prier et méditer.
Le scoglio.
C'est le rocher où Sainte Rita aimait se retirer pour prier.
La maison maritale (Casa Mancini)
La « Maison Mancini », où elle a vécu avec son mari, après la mort de ses parents.
Cette « Maison Mancini » est maintenant convertie en chapelle et c'est là que les fiancés aiment faire bénir leurs promesses.
On y conserve une précieuse relique de Sainte Rita : sa pelisse ensanglantée.
Le jardin du miracle
Montez
jusqu'au jardin des roses pour revivre le miracle qui veut que, alors
malade, Rita demanda à une cousine venue lui rendre visite d'aller
jusqu'a Roccaporena pour y cueillir une rose.
La
cousine étonnée, nous étions alors en plein hiver et il neigeait,
s'exécuta tout de même. Arrivée au village, une rose l'attendait, prête à
être cueillie. La cousine ramena alors la fleur à Cascia.
Une bouture de ce rosier a été plantée dans le jardin du monastère et, depuis cinq siècles, l'arbuste vit toujours.
« Puisque
tu as été si aimable, retourne au jardin et, cette fois, rapporte m'en
deux figues fraîches. » Sans plus d'hésitation la messagère sortit en
courant et trouva tous les arbres dépouillés : ni feuilles, ni fruits...
sauf sur le figuier en question sur lequel se trouvent deux fruits
magnifiques qu'elle rapporte à la malade.
Eglise de la visitation.
C'est dans cette église qu'elle fut baptisée.
Le sanctuaire Sainte Rita
Eglise S. Montano
C'est dans cette église qu'elle épousa Paolo di Ferdinando.
Le Lazaret.
C'est le dispensaire où Sainte Rita soignait les malades.
Au
monastère des Sœurs Augustiniennes qui se trouve à côté de la basilique
Sainte Rita, on peut visiter sa cellule, voir ses divers objets
personnels et la vigne qu'elle mit tant de passion à faire revivre.
Les sœurs augustiniennes suivent les mêmes règles qu'il y a sept siècles.
La cellule où vécut Sainte Rita pendant 40 ans renferme d'importantes
reliques : le cercueil solennel où elle fut déposée au moment de sa
mort, son anneau nuptial et son chapelet.
La Cellule :
C'est là que la sainte vécu et mourut. Cette cellule étroite ne dispose
que de la lumière et de l'air suffisants pour y vivre et elle rappelle
le style austère de vie de Rita, qui s'était engagée à vivre "de pain et
d'eau".
Sur l'autel, des reliques : le voile, la tunique, les bandes,
etc...déposés ici après la translation du corps de la sainte en 1745.
Au centre, le premier sarcophage solennel, particulièrement précieux du
fait qu'il conserve deux merveilleux portraits de la sainte : en
position de repos sur le côté antérieur, et remettant, avec joie et
gratitude, l'épine au Christ ressuscité la veille de Pâques.
Sur
le cercueil, une épitaphe est gravée, qui exalte les vertus de la
sainte et datant de 1457 : Rita a été vénérée comme sainte dès son
trépas.
Ce cercueil solennel renferme la première bière où avait été déposé le
corps, quelques jours après la mort de la sainte, sans doute à la
demande du Magister François Barbari de Cascia.
La Vigne :
Selon
la tradition, pour mettre à l'épreuve la vertu de Rita, alors novice,
la Mère Supérieure lui ordonna d'arroser une branche sèche. La sainte
obéit docilement, avec persévérance,et elle obtint de Dieu la récompense
de voir la branche reverdir.Une tradition postérieure précise qu'il
s'agissait d'une branche de vigne.Ce qui est certain,c'est que la "Vigne
de Sainte Rita" existe et reverdit périodiquement, symbole de
l'obéissance de la religieuse, vertu caractérisant sa personnalité.
Les Abeilles :
Dans
la paroi nord du cloître datant du XVème siècle, des abeilles maçonnes
ont fait leur nid depuis des siècles et, selon les habitudes de leur
espèce, elles n'en sortent qu'à la période de la floraison. La tradition
suppose que ce sont ces mêmes abeilles qui se sont posées sur Rita
alors qu'elle était encore bébé et c'est pour cela qu'elles ont été
appelées les "abeilles de Sainte Rita".
La Chapelle du Crucifix :
C'est
là qu'en 1432, sept ans après avoir écouté un prêche sur la Passion du
Christ tenu en 1425 par le franciscain saint Jacques de la Marca, dans
l'église de Sainte-Marie-de-la-Pieve à Cascia, Rita ressentit le désir
profond de participer à la Passion du Seigneur; et ce désir héroïque fut
exaucé de façon miraculeuse.
En effet, pendant qu'elle priait devant le Crucifix, une épine de la
couronne du divin Sauveur se ficha dans son front,stigmate que la Sainte
porta pendant 15 ans, jusqu'à sa mort. Elle n'en fut libérée que
pendant le temps de son pèlerinage à Rome en 1446, à l'occasion de la
canonisation du bienheureux Nicolas de Tolentino,Augustin.
La châsse du XVIIIème siècle :
Dans la cellule, se trouve la châsse ayant contenu le corps de Rita de 1745 à 1930.
L'Anneau nuptial de Sainte Rita.
Le Chapelet de Sainte Rita.
Dans les deux reliquaires, on peut voir l'anneau nuptial de la Sainte,
formé par deux mains serrées, et un morceau de son chapelet.
En effet, en 1935, les religieux de l'ordre de Saint Augustin venus des Flandres, d'Heverlée près de Louvain, vinrent se fixer dans un château ayant appartenu à la Baronne de Cartier, situé à quelques cents mètres de l'église Sainte Marguerite. Dans cette propriété, les pères Augustins, construisirent une chapelle accessible au public et y instaurèrent le cultre de Sainte Rita de Cascia.
Née en 1367 à Rocca Porrénaen Italie, près de Cascia, Margarita, dite Rita
fut mariée en 1385 à Ferdinando Mantini. Rien ne permet de croire,
comme le raconte la légende, que Ferdinando était un ivrogne, bourreau
de sa femme. D'après le père Trapp, Ferdinando devait, comme Rita,
appartenir à la classe moyenne de l'époque. En effet, la législation en
vigueur dans le pays interdisait les mariages socialement
disproportionnés, ceci afin de garder les grandes propriétés aux mains
des classes supérieures. Le mari de Rita fut assassiné en 1401. Nous ne
connaissons pas les raisons de cet acte, les assassinats étaient
malheureuserent monnaie courante à cette époque. Rita, qui avait vécu 18
ans avec lui , en fut profondérent affectée et continua seule à
s'occuper de l'éducation de leurs deux fils qui devaient avoir environ
15 ans à ce moment. Rita craignait que ses enfants, entraînés par la
psychose de vendetta de l'époque, ne veuillent un jour ou l'autre venger
leur père et ne commettent à leur tour un meurtre. Elle redoutait aussi
qu'ils ne soient également victimes d'un assassinat. Ils moururent
cependant, tous les deux, de mort naturelle en 1402.
Rita
avait perdu ses parents depuis longtemps, son mari et ses fils étaient
morts. N'ayant plus la responsabilité de personne, elle réalisa l'idéal
de sa, jeunesse:entrer en religion. Il y avait à
Cascia plusieurs couvents de femmes. Rita choisit de demander son
admission au couvent des Augustines car elle sentait que c'était là
qu'elle pourrait réaliser le mieux son idéal.
Saint
Augustin était né en 354 à Thagoste (Algérie) et mourut en 430.
Son père était employé de l'Etat Romain, sa mère Monique était
chrétienne. Fondateur de nombreux couvents où l'on mêle prières et
études, sa pensée en fait un des grands docteurs de l'Eglise
d'Occident. Rita, qui avait choisi un couvent suivant la règle des Augustins, mourut en 1447.
La
béatification de Rita en 1628 et sa canonisation le 24 mai 1900 ont
ratifié le verdict populaire, nous donnant l'assurance que Rita n'est
pas un personnage de légende inconsistant. Le corps de Sainte Rita ne
fut jamais enterré et est toujours en bon état de conservation dans un
cerceuil de verre de la Basilique de Cascia.
Depuis
la mort de la sainte, de nombreux pèlerins viennent continuellement la
prier. Le culte de Sainte Rita s'est lentement répandu en Italie, puis
dans le monde entier.
Dans des vieilles caves voûtées sous la chapelle Sainte Rita à Bouge, les pères Augustins ont aménagé une crypte où l'on peut voir, réplique de celui de Cascia, un sarcophage transparent dans lequel repose une figure de cire de grandeur naturelle représentant la sainte.
Chaque année, le 22 mai, date anniversaire de sa mort, la ville de Cascia célèbre le Fête des Roses. Des milliers de roses sont offertes à celle qui n'ambitionna et ne connut guère ici-bas, que des épines. On
prie Sainte Rita pour les causes difficiles et on l'a surnommée la
" Sainte des causes désespérées " ou " Sainte Rita des Impossibles " .
Chaque année, la semaine du 22 mai, des pèlerins venant des quatre coins de la Belgique se rendent en pélerinage à Bouge. Et tout au long de l'année des pèlerins lui rendent visite.
Vendeville L'église Saint Eubert Pèlerinage Sainte Rita
Plaque sur le devant de l'église
Plaque sur le côté de l'église (Parking)
L'église Saint Eubert de Vendeville est de style Gothique. Elle a été construite en 1867.
L'église
est dédiée à Saint Eubert qui fait partie des 4 grands évangélisateurs
de la région du Nord avec : Piat, Chrysole et Gaston. Saint Eubert est mort à Seclin vers l'an 300.
La vénération des reliques de Sainte Rita a été introduite à Vendeville en 1927.
L'église
de Vendeville est affiliée à la Confrérie de Cascia. Elle a obtenu du
couvent de Cascia une précieuse relique du corps de sainte Rita que tous
les pèlerins peuvent vénérer.
Article provenant du journal Sainte Rita à Vendeville
Derrière la relique de Sainte Rita, on dépose un cierge pour exaucer une prière.
A l'entrée de l'église, on peut déposer un lumignon pour exaucer une prière.
Juste
à côté de l'église, on trouve le magasin où l'on peut acheter les
cierges et les lumignons mais aussi : des médailles, des livres, des
statuettes, des chapelets, des signets, etc...
En 1457, Sœur Rita est épuisée par une vie de souffrances et de pénitences
La sœur qui lui est affectée comme infirmière, hésite à entrer dans sa cellule à cause de l'odeur repoussante de son stigmate.
Une
cousine vient pourtant lui rendre visite et sœur Rita lui fait une
demande stupéfiante : elle veut que sa cousine lui rapporte une rose du
rosier qui se trouve dans son ancien jardin.
C'est l'hiver et il neige, on croit que sœur Rita délire.
Mais la cousine va voir dans le jardin et trouve une rose très parfumée, elle la cueille et l'apporte à Rita.
Rita offrit la rose à sa parente pour la remercier.
Une bouture de ce rosier a été plantée dans le jardin du monastère, et depuis 5 siècles, le rosier vit toujours. La cousine revient voir Rita qui lui demande cette fois une figue de son ancien figuier.
La cousine va voir et trouve deux figues magnifiques qu'elle rapporte à sœur Rita.
Rita avait fait ces demandes car elle avait peur de ne pas mériter le bonheur éternel.
Et quand lui furent présentés la rose et les 2 figues, elle sourit : Dieu lui avait répondu.
C'est suite à ce miracle de la rose qu'à lieu la bénédiction des roses.
La cérémonie de la bénédiction des roses
Le 22 mai,
si l'on se trouve à Cascia, dans l'église dédiée autrefois à Sainte
Marie Madeleine, et appelée actuellement Sainte Rita, on peut assister à
une charmante cérémonie.
La
foule accourt dans l'église, portant en main des bouquets de roses de
toutes couleurs que le prêtre bénit solennellement. La même cérémonie a
lieu, le 22 mai, fête de la sainte, dans presque toutes les églises et
chapelles où existe son culte.
Ces
roses sont ensuite portées aux malades, soit chez eux, soit dans les
hôpitaux. Elles traversent même les océans, obtenant de Dieu, par
l'intercession de la servante, des guérisons inespérées.
(SOURCE : Le livre "Sainte Rita" de L. DE MARCHI)
A l'église Saint Eubert de Vendeville, le 22 mai, la bénédiction des roses a toujours lieu.
Cet article provient du site officiel de Sainte Rita de Vendeville (voir source ci-dessous)
Dans
l'évangile de Marc (6, versets 7 et 12-13), on peut lire : "c'est ainsi
que les douze partirent pour appeler à la conversion... Ils chassaient
bien des démons et guérissaient de nombreux malades avec un onction
d'huile."
Jésus
donne un sens nouveau à l'onction d'huile : au delà du simple bien-être
(l'huile apaise...), les guérisons sont le signe de la guérison de
l'esprit, la réconciliation de l'homme avec Dieu...
Cette
huile est bénie par le prêtre qui dit cette prière : Seigneur notre
Dieu, tu ne cesses d'embellir ton Église par les vertus des saints;
exauce la prière de tes serviteurs qui désirent utiliser ce signe de Ta
bonté en l'honneur de Sainte Rita. Qu'ils aient à cœur de garder tes
commandements et qu'ils obtiennent tout ce qui peut les aider en cette
vie à avancer avec sûreté vers la vie immortelle. Par Jésus-Christ Notre
Seigneur. Amen!
L'huile bénie de Sainte Rita est disponible en magasin de Vendeville et ne peut être envoyée par la poste.
Depuis quand existe le sanctuaire de Ste Rita à Vendeville ?
C’est en 1928, sous le ministère de l’abbé Henri DUMORTIER que débuta le pèlerinage de sainte Rita à Vendeville.
En effet, un jour de 1926 son attention est attirée par une annonce parue dans le journal « La Croix » de Paris.
Une
lilloise de la rue d'Arras, Mlle Jeanne DYPERSIN, voulant exprimer sa
reconnaissance à sainte Rita pour une faveur obtenue, annonça qu'elle
offrait à une église pauvre de la région lilloise (qui voudrait
l'accepter) une statue de sainte Rita.
Le curé de Vendeville s'intéressa à la chose et sollicita la statue.
Le
pasteur devint alors, sans le pressentir, l'instrument providentiel
d'une orientation nouvelle prise par l’église de Vendeville.
La
statue, un modeste objet de plâtre sans grande valeur par elle-même, fut
envoyée par chemin de fer à la gare de Seclin, à cinq kilomètres de
Vendeville.
Là , un fermier vint la prendre avec son attelage afin de la conduire à la paroisse Saint Eubert de Vendeville.
L'abbé DUMORTIER organisa une bénédiction solennelle.
Puis
il érigea la confrérie de sainte Rita (cf.ci-dessous). Il obtint même
une relique de la Sainte, du monastère de Cascia où, par un miracle
perpétuel, le corps de la sainte est conservé intact, dans une châsse
d'argent, depuis lejour de sa mort, le 22 mai 1457.
Le culte s'est développé rapidement, sans publicité.
Tout
de suite, beaucoup de pèlerins sont venus à Vendeville invoquer sainte
Rita et lui demander son secours dans les difficultés de la vie.
Père Jean-Marie Bonniez Texte rédigé pour la fête de sainte Rita, le 22 mai 2011